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2009

Échec du sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique

Fin 2009, le sommet de Copenhague s'achève sur une simple déclaration politique affirmant la nécessité de limiter la hausse des températures à 2°C par rapport à l'époque préindustrielle (1750). Aucune action concrète pour atteindre cet objectif n'y figure. En particulier, aucune limitation des émissions de gaz à effet de serre n'est décidée. De même, la création d'une organisation mondiale de l'environnement est écartée.

Les causes de cet échec sont liées au refus de nombreux pays développés d'adopter des objectifs contraignants de limitation des émissions à horizon 2020 et à la mise en avant par les pays en développement de leur droit au développement économique. L'échec de Copenhague a également mis en lumière les limites des processus intergouvernementaux lorsqu'il s'agit de s'entendre sur la gestion des biens publics mondiaux. Le nouveau contexte, caractérisé par la crise financière puis économique, n'a pas, non plus, facilité les négociations.

Depuis Copenhague, les réunions se succèdent annuellement (Cancun 2010, Durban 2011, Doha 2012, Varsovie 2013 et prochainement Lima 2014) pour tenter de parvenir, fin 2015 à Paris, à un accord global qui pourrait entrer en vigueur à partir de 2020 et prendre la relève du protocole de Kyoto de 1997. Les deux points clés des négociations : parvenir à des objectifs nationaux volontaires qui soient cohérents avec une réponse globale efficace contre le réchauffement ; résoudre la question du financement des efforts des pays du Sud.



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