Retour à la frise

1939 - 1945

Seconde guerre mondiale : un conflit aux conséquences économiques majeures

Sur le plan humain, la Seconde Guerre mondiale est la guerre la plus meurtrière de tous les temps, avec plus de 55 millions de victimes. Ces pertes humaines engendrent une forte baisse de la population active. Le bilan matériel est également très lourd : dans les régions touchées par les bombardements, les destructions d'infrastructures sont quasi-totales. De plus, afin de financer le conflit puis la reconstruction, les pays ont souvent eu recours à l'emprunt. Cela a eu pour conséquence une hausse du niveau général des prix dans de nombreux pays (en France, le taux d'inflation était proche de 50% entre 1945 et 1948) et un affaiblissement des finances publiques du fait de la croissance de la dette. Par ailleurs, à l'issue du conflit, l'ensemble de la société se transforme. Les pays européens prennent des mesures pour une plus grande protection sociale et mettent en place les bases de l'État-providence : les dépenses de l'État, qui avaient déjà fortement augmenté pendant la guerre, atteignent durablement un niveau élevé. Enfin, l'Europe est séparée en deux par le « rideau de fer » : à l'Ouest, les démocraties parlementaires alliées aux États-Unis ; à l'Est, les États placés sous influence soviétique. Deux modèles d'économie s'opposent. Les États-Unis deviennent les créanciers des pays européens occidentaux. Une coopération internationale se met en place, avec la création de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE, devenue, en 1961, l'Organisation de coopération et de développement économiques - OCDE) en charge du Plan Marshall qui visait à aider l'Europe de l'Ouest à se reconstruire. Les pays de l'Est qui, à la suite de l'URSS, ont refusé l'aide Marshall, créent le COMECON (Conseil d'aide économique mutuelle).



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