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1891

« Rerum novarum » : doctrine économique et sociale de l'Église catholique

En 1891, le pape Léon XIII publie la première encyclique portant sur la doctrine catholique en matière économique et sociale. Le contexte est caractérisé par les « choses nouvelles » (en latin : rerum novarum) que sont les révolutions industrielles en cours depuis le 18ème siècle et le développement des théories économiques libérale puis marxiste.

Entre ces deux théories, Léon XIII esquisse une troisième voie s'opposant à la fois aux atteintes aux droits des travailleurs et à la lutte des classes. Reprenant les principes économiques du christianisme, la doctrine catholique prône notamment : le droit à la propriété privée relativisé par le souci du bien commun et par le principe de destination universelle des biens ; le juste salaire ; la solidarité envers les pauvres ; la liberté d'association des travailleurs. L'intervention de l'État est justifiée mais doit s'inspirer du principe de subsidiarité : elle devrait se limiter à ce qui ne peut être réglé par d'autres niveaux d'organisation (famille, association, partenaires sociaux, collectivités locales). Certains problèmes ne peuvent être traités qu'au niveau international, par des organisations compétentes en matière économique et sociale.

Depuis 1891, les papes successifs ont publié plusieurs textes actualisant « Rerum novarum » et traitant de nouveaux thèmes tels que l'endettement international, les conséquences de l'effondrement du communisme, les migrations internationales, les crises financières.



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