La situation monétaire à la fin de la République romaine était caractérisée par un certain désordre, avec, en particulier des émissions de monnaies en métal vil, entrainant une perte de confiance dans la valeur du numéraire, dénoncée, en particulier, par Cicéron.
Progressivement, la position politique de Jules César lui a permis de s’ériger en seul et unique émetteur monétaire : la frappe devient son privilège quasi exclusif. Il met la main sur les réserves d’or de Rome, et frappe un monnayage à l’aide de ce métal précieux (l’aureus), qui lui servira à financer ses dépenses (notamment pour payer ses légions) ; l’ensemble de ses monnaies participe à sa propagande (victoires, trophées, accessoires représentatifs de ses fonctions religieuses, etc.). Il a réussi à faire voter par le Sénat un senatus-consulte lui permettant de se faire représenter sur ses monnaies (le portrait n’était pas toléré auparavant) quelques mois avant sa mort.
Publié le 27 Septembre 2010. Mis à jour le 08 Mars 2022
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